Ernest Schultz

Solide attaquant au physique imposant, Ernest Schultz a connu une belle carrière comme solide buteur de D1. Retenu pour la Coupe du monde 1951, il ne jouera son seul match en équipe de France que 7 ans plus tard… Formé à Lyon où il s’est révélé, il fera les beaux jours de Toulouse avant de finir sa carrière à Boulogne, après une pige d’une saison à Nancy.

La fiche de Ernest Schultz

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29 janvier 1931
Attaquant

Parcours en clubs :

olympique-lyonnais_742.png,qitok=sb3LGlhR.pagespeed.ce.IYQeOA5l6o 1952 – 1957 Olympique Lyonnais
1957 – 1963 Toulouse 1937
fc_nancy_7672.png,qitok=8A8Nakm7.pagespeed.ce.DMcjkiKh93 1963 – 1964 FC Nancy
us_boulogne_921.png,qitok=at7VBh_G.pagespeed.ce.TOde0Kd7_I 1964 – 1967 US Boulogne sur mer

Palmarès de Ernest Schultz

  • 1954 : Champion de France de D2 (Lyon)

  • 1 sélection en équipe nationale

Biographie Ernest Schultz

Sa carrière en club

Lorsqu’il débarque à l’Olympique Lyonnais de son Alsace natale en 1952, Ernest Schultz arrive dans une équipe exsangue financièrement et qui vient de descendre. La part belle est faite aux jeunes, du cru ou d’ailleurs, et en dehors du danois Kaj Christiansen qui débarque du Havre, les recrues sont des inconnu. Dans le même temps, les départs sont nombreux. Ernest va être la révélation d’une saison ben morose, que Lyon passe dans le ventre mou. Avec 13 pions en 32 matchs, le puissant attaquant alsacien est la seule vrai réussite de la saison. L’année d’après, Lyon recrute pas mal avec Erik Jensen, un danois du LOSC, Marcel Nowak, jeune espoir de Monaco. Lyon domine le championnat et lutte toute la saison avec Troyes pour le titre. Les aubois vont laisser pas mal de force en coupe et l’OL s’adjuge le titre de champion de D2. Ernest confirme avec 23 buts ! En récompense, il est même retenu pour participer à la Coupe du monde 54, avec l’équipe de France, ce qui pour un joueur de D2, est assez exceptionnel. Bien évidemment, il ne foulera pas les pelouses suisses.

Le retour en D1 est assez difficile pour les lyonnais, qui recrutent un bon attaquant suisse, Jacques Fatton et un jeune gardien Enrico Alberto. Luttant pour le maintien, Lyon va faire un beau parcours en Coupe Charles Drago, atteignant les demis finales mais se faisant étriller par St Etienne 4-0. Ernest marque moins mais sa saison reste tout à fait correcte. En 1955, l’entraineur Lucien Troupel arrive de Canes et emporte avec lui quelques joueurs (Robert Mouynet et Abdelhamid Kermali). Lyon va mieux et se mêle même à la lutte pour le titre (le club est second à 4 journées de la fin) avant de s’écrouler complètement pour finir 9ème. Ernest n’est pas non plus étranger à ce renouveau et finit meilleur buteur du club, avec 2 pions. En coupe, l’OL se hisse en demi-mais perd bêtement contre Sedan, futur vainqueur de l’épreuve. Lyon ne parvient pas à confirmer son nouveau statut et passe la saison 1956-19657 à lutter pour le maintien, malgré le recrutement de Lucien Cossou.

Après 5 saisons, Ernest décide de quitter le club et choisit Toulouse, récent vainqueur de la Coupe de France. Il forme une belle doublette avec l’argentin Eduardo Di Loreto mais les toulousains sont trop friables derrière pour espérer quo que ce soit. En fait ce sera un peu le drame d’Ernest Schultz : solide buteur, régulier et efficace, il aura toujours été au service d’équipe trop faible pour garnir l’armoire à trophées et il n’était pas assez monstrueux pour tout faire tout seul. Pourtant dans cette équipe, il y a du beau linge : Jean Wendling, et Lucien Muller, tout 2 futurs internationaux. Après une nouvelle saison en bas de tableaux, ces 2 derniers vont d’ailleurs signer à Reims. Années après années, Ernest porte le maintien du club sur ses larges épaules, marquant entre 15 et 20 buts chaque saison. Il sera récompensé de tous ses efforts, avec une sélection en équipe de France, le 28 septembre 1961, contre l’Islande, la seule de sa carrière, 7 ans après avoir été du voyage en Suisse. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre. Pour son seul match, il se paye le luxe de marquer le 5ème but d’une large victoire. Après 6 ans de bons et loyaux services et une dernière saison en demi-teinte, où il n’est plus vraiment titulaire, concurrencé par le trio Pierre Dorsini – Samuel Edimo – Khennane Mahi, il quitte le midi.

Il rejoint Nancy en D2, pour les dernières heures du FC Nancy, où il retrouve quelques anciens coéquipiers : Georges Amanieu, Bassidiki Touré. Sous les ordres de Mario Zatelli, le club fait une saison cauchemardesque et termine 16ème et 1er relégable…

Ernest en a encore sous la semelle et ne souhaite pas évoluer e amateur. Il signe à Boulogne, pour ce qui sera son dernier challenge. Sa première saison boulonnaise est une vraie réussite. Avec André Hess, il forme un super duo et Boulogne accroche les barrages pour monter. Mais se fait battre par Nîmes. Le départ de Hess en fin de saison va amorcer le déclin de l’équipe. Ernest n’est plus aussi efficace. Pour sa dernière saison à Bologne, les rouges et noir manquent même de descendre. Ernest n’y est plus trop et joue de moins en moins. A 36 ans, i n’a plus rien dans les chaussettes et raccroche les crampons.

Que devient Ernest Schultz ?

Il fera un bref passage sur le banc de Boulogne mais va disparaitre aussitôt de la circulation. Si quelqu’un a des infos.