Jean-Guy Wallemme

Jean-Guy Wallemme est indissociable du RC Lens, où il a passé 12 ans, jusqu’au titre de champion en 1998. Nordiste formé au club, il a tout connu avec le Racing, les années en D2, la Coupe d’Europe et le titre. Son départ en Angleterre sera un fiasco, tout comme son passage à Sochaux. Son aventure stéphanoise sera perturbée par l’affaire des faux-passeport, le poussant à devenir entraineur-joueur l’espace de 6 mois.

La fiche de Jean-Guy Wallemme

kgrhqrqqe-yywtubgbpp8nrgwvq60_35Surnom : –
10 Août 1967
Défenseur

Parcours en clubs :

rc-lens_949.png,qitok=Zbhyr0Op.pagespeed.ce.p6bC-MKHhb 1986 – 1998 RC Lens
sells COVENTRY LOGO 1998 – Déc 1998 Coventry City
fc_sochaux_5515.png,qitok=zrPgd8Ha.pagespeed.ce.A9JJd_GPAm Déc 1998 – 1999 FC Sochaux
as-saint-etienne_910.png,qitok=d94hwmgx.pagespeed.ce.PGCbkTi3EL 1999 – 2001 AS Saint Etienne
rc-lens_949.png,qitok=Zbhyr0Op.pagespeed.ce.p6bC-MKHhb 2001 – 2002 RC Lens

Palmarès de Jean-Guy Wallemme

-1998 : Champion et finaliste de la coupe de France ( Lens ).

Biographie Jean-Guy Wallemme

Sa carrière en club

6787-lshNatif de Maubeuge, Jean-Guy Wallemme intègre le centre de formation du RC Lens dès 1984. A 17 ans, il fait ses premières armés avec l’équipe réserve, avant d’être lancé dans le grand bain durant la saison 86-87. C’est Joachim Marx qui lui donne sa chance en cours de saison. Joueur très volontaire, meneur d’homme, doté d’une bonne lecture du jeu, il devient une alternative crédible, après le départ de Didier Sénac pour Bordeaux en septembre 1987. Propulsé titulaire du haut de ses 21 ans, il forme une charnière correcte avec Francis Gillot, autre ch’ti emblématique des sang et or. Lens se sauve de justesse en s’imposant devant Niort lors de la dernière journée. Si la défense est passable, c’est devant que ca pêche, avec Chérif Oudjani comme seul buteur valable. Il n’y aura pas de miracle en 1989, avec une dernière place au classement synonyme de D2. Candidat à la remontée, Lens recrute roumain, avec les vétérans Tudorel Stoica et Victor Piturca (36 et 34 ans), qui n’apportent pas grand-chose. 2 entraineurs se succèdent au chevet d’un club malade qui termine à une anonyme 8ème place. Arnaud Dos Santos débarque sur le banc à l’été 1990 et va trouver la bonne formule, grâce à l’émergence de bons jeunes comme Pierre Laigle et Cyrille Magnier. 2ème du championnat, les artésiens se hissent jusqu’en D1 après la terrible épreuve des barrages (Valenciennes, Strasbourg et Toulouse). Jean-Guy, avec sa barbasse et ses cheveux longs a des faux-airs de Jacques Marie l’ancien capitaine des années 70 : même look, même attachement au club et aux valeurs des gueules noires. Il va porter le club en D1, s’inscrivant da ns le patrimoine local. Lens a une équipe assez bonne et le promu fait mieux que se maintenir, terminant bien au chaud dans le ventre mou, avec les Jules Bocandé, Roger Boli, Robbie Slater, Jean-Marc Adjovi-Boco. Après une saison 1992-93 compliquée, Lens rate de peu la finale de la Coupe de France 1994, battu par Montpellier à domicile en demi-finale puis retrouve l’Europe en 1995, terminant à la 4ème place, grâce aux 17 buts de Joël Tiéhi. En Coupe UEFA, les lensois iront jusqu’en huitièmes de finale, éliminés par le Slavia Prague (0-0, 0-1 après prolongations). L’arrivée de David Régis en 1996 va pousser Jean-Guy sur le banc. Mais sans son héraut sur le terrain, Lens vit une saison cauchemardesque, terminant 13ème, après avoir frôlé la relégation. L’entraineur saute en mars, remplacé par le Druide [(Daniel leclerc]], autre nordiste emblématique du club. Arrive alors cette fameuse saison 1997-98. Jean-Guy a retrouvé sa place de titulaire en défense, avec Magner dans l’axe, Eric Sikora à droite et Yoann Lachor à gauche. Frédéric Dehu joue à l’époque milieu-défensif, sentinelle devant la défense. Stéphane Ziani et Mickaël Debève]) complètent le milieu derrière le trident [[Vladimir Smicer – Anto Drobnjak – Tony Vairelles. Les gros sont à la masse (Monaco et le PSG) et Lens lutte pour le titre contre le FC Metz. A égalité de points, Lens arrache le championnat grâce à un but de Lachor à Auxerre pour sauver le nul qui permet d’être champion à la différence de but.

urlAprès 12 ans au club, Wallemme a des envies d’ailleurs. Durant l’été la France a été sacré championne du monde le 12 juillet et le tricolore a la cote dans une marché qui se libéralise à outrance avec l’arrêt Bosman. Jean-Guy Wallemme fait comme les autres et traverse la Manche, direction un eldorado de grisaille nommé Coventry. Gordon Strachan ne lui fera jamais confiance et ne le fera jouer que 6 petits matchs. Pourtant, sur le papier, il avait la gueule de l’emploi pour s’intégrer dans les défenses anglaises pas franchement portée sur les coups du foulard dans sa surface. Mais bon Gary Breen et Richard Shaw étaient trop forts. Au mois de janvier, Wallemme revient en France, à Sochaux. En concurrence avec Erwan Manac’h, Maxence Flachez et Bernard Maraval, Jean-Guy a du mal à s’acclimater au Doubs et ne peut rien pour éviter la relégation du club.

urlAvec la descente, il quitte Sochaux et rejoint St Etienne, qui lui correspond un peu plus (la mine, tu l’aimes ou tu la quittes). Le promu stéphanois est la surprise d’une saison 99-2000 un peu bizarre, avec l’OM qui manque de descendre et Sedan en première partie de tableau. Grâce à la doublette Alex Dias – José Aloísio, les stéphanois finissent 6ème, mais jean-Guy, perturbé par des problèmes physiques, ne joue que 22 matchs, pour un seul but. L’axe est tenu par Björn Tore Kvarme et Lucien Mettomo. Jean-Guy retrouve une place de titulaire la saison suivante. Les verts ont du mal à confirmer, jusqu’à ce qu’éclate l’affaire des faux-passeports (des extra-comunautaaire avec des passeports européens de complaisance). Au cœur de la tourmente, Sainté se voit retirer 7 points et le classement devient complètement illisible, avec des victoires sur tapis vert en pagaille (metz et Monaco sont également concernés). Toshak, qui avait succédé à Nouzaret mi-octobre, est viré en janvier pour un binôme composé de Rudi Garcia et Jean-Guy, qui officie comme entraineur-joueur. 2videmment, tout ça se termine en D2.

Alors en fin de carrière, le bon jean-Guy, qui aura eu bien des déboires loin de Lens, revient dans son club de cœur pour une saison 2001-2002 de toute beauté. Lens caracole en tête à la trève mais va se relâcher sur les matchs retours. Derrière, Lyon grappille point après point pour passer devant lors de la dernière journée (victoire 3-1 sur Lens à gerland) et obtenir le premier titre d’une longue série. C’est sur ce match que Wallemme raccroche définitivement les crampons

Que devient Jean-Guy Wallemme?

Il commencera sa carrière de coach du côté du Racing Club 92 qui venait d’être relégué administrativement en CFA sur décision de la DNCG. Pour sa première année sur un banc de touche Jean-Guy réussira à faire accéder son équipe au National à la fin de l’exercice 02/03 mais comme la situation financière ne s’était guère arrangée la DNCG ne donnera pas son accord pour monter d’un échelon et contraindra le club parisien à rester en CFA. Même sollicité par d’autres clubs il choisira de rester au Racing et aura de bons résultats au point d’atteindre la première place de son groupe mais il ne finira pas la saison 03/04 avec le club parisien du fait qu’en Janvier 2004 il recevra une proposition de Rouen, club de D2, qu’il ne pourra refuser.

Il arrivera en Normandie dans une équipe qui, à cause de blessures graves de joueurs importants, s’enfonçait petit à petit dans le fin fonds du classement mais même après avoir pris la succession dYves Brécheteau , Wallemme ne pourra réussir à maintenir les Diables Rouges du fait qu’ils termineront derniers du championnat 03/04 et ainsi ils retrouveront le National un an après l’avoir quitté. Et dans le championnat du troisième niveau français, le club rouennais débutera très mal la saison 04/05 ce qui provoquera le départ de Jean-Guy en Novembre 2004 pour laisser la place vacante au directeur sportif de l’équipe, Eric Dewilder, qui ne pourra éviter la descente des normands en CFA.

Pour finir l’année 04/05 le maubeugeois trouvera refuge en D2 belge pour prendre les commandes du KSK Renaix qui l’emmènera jusqu’à la huitième position de son championnat loupant seulement de deux points les matchs de barrages pour accéder à l’élite belge.

Pendant l’été 2005 l’ancien joueur de Lens reviendra en France pour rallier la Picardie afin de s’engager avec l’US Roye qui venait de descendre du National. Il ne réussira pas à faire quitter l’équipe de la Somme le championnat du CFA du fait qu’elle ne terminera qu’au quatrième rang du classement à la fin de la saison 05/06. Et le pire arrivera lorsque la DNCG décidera de reléguer le club picard en CFA 2 pour l’exercice 06/07 à cause de problèmes financiers. Après une année à ce niveau Jean-Guy retrouvera le National lorsqu’il acceptera la proposition de prendre les commandes du Paris FC.

Et là même avec des joueurs expérimentés tels que Pape Sarr et Pius N’Diefi au sein de son effectif, Wallemme ne pourra mieux faire qu’une saison 07/08 très moyenne avec une dixième place à la clé avec treize points de retard sur le podium synonyme de montée en Ligue 2.

Il ne restera pas une seconde année en région parisienne du fait que les dirigeants du RC Lens viendront lui proposer le poste d’entraîneur du club qui venait de descendre en Ligue 2. Alors accompagné de ses adjoints Christophe Delmotte et Michel Ettore et même s’il sera décrié par de nombreuses personnes, il réussira l’objectif remontée immédiate qu’on lui avait demandé en classant les Sangs et Ors à la tête de la Ligue 2 08/09 avec deux points d’avance sur son dauphin, Montpellier. Mission accomplie pour Wallemme avec en prime un titre de champion de France de D2 ( son premier trophée en tant que coach ).
Pour sa première saison en Ligue 1 le maubeugeois réussira à maintenir son club en le positionnant en milieu de tableau ( onzième ) avec une belle avance de seize points sur le premier relégable. En plus de son beau parcours dans l’exercice hexagonal, Jean-Guy et ses hommes feront une belle épopée en coupe de France en atteignant les demi-finales qu’ils perdront 1-0 après prolongations contre l’AS Monaco. Petit à petit il commençait à prouver tout l’étendue de son talent en tant qu’entraîneur.
Par contre la saison 10/11 verra les lensois connaîtront quelques problèmes à tenir le même rythme que l’année précédente ce qui vaudra au Racing de côtoyer le bas du classement. Mais Wallemme n’arrivera pas à trouver les solutions pour retrouver le chemin des bons résultats et ainsi en Janvier 2011 il prendra la décision de jeter l’éponge pour laisser sa place à Laszlo Bölöni qui ne réussira pas à maintenir les Sangs et Ors parmi l’élite du fait qu’ils termineront au 19ème rang du classement.
En quittant son poste de coach Jean-Guy restera tout de même au sein du club nordiste pour occuper un poste de recruteur.

Pendant l’été 2011 il ralliera l’Afrique pour devenir le sélectionneur de l’équipe nationale du Congo. Il a pour mission de qualifier l’équipe congolaise pour la coupe du monde 2012 et la CAN 2013 et le premier objectif ne sera pas du tout atteint.

En Mars 2012 Wallemme recevra une proposition de l’AJ Auxerre pour devenir l’entraîneur du club bourguignon suite au licenciement de Laurent Fournier pour mauvais résultats. Il acceptera le défi d’essayer de maintenir l’équipe ajaïste en Ligue 1 tout en restant le sélectionneur du Congo mais malgré tous ses efforts il ne parviendra à éviter la descente au niveau inférieur à cause de leur dernière place au classement ( l’AJA n’avait plus connu la D2 depuis 32 ans ).
Il restera en poste au sein de la formation auxerroise avec la mission prioritaire de la faire remonter aussi sec au plus haut niveau français. Et pour se consacrer essentiellement à cet objectif il décidera de quitter son poste de sélectionneur du Congo à la fin du mois d’Octobre 2012. Mais suite à un début de championnat 12/13 complètement raté il décidera d’un commun accord avec sa direction de quitter son poste de coach en Décembre 2012.

Même sans être le meilleur coach du monde il possède une bonne réputation dans le monde footballistique et ainsi après six mois sans activité il retrouvera un job du côté de la Belgique au sein du club du Royal White Star de Bruxelles qui évolue en D2. Mais l’aventure ne durera qu’un mois car après deux stages de préparation et une défaite par un but à zéro en match amical contre Lens, Wallemme sera limogé par la direction belge bien avant le début de la saison 13/14.